MeuF 12 m'a tuer
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Si la batterie a explosé : soit un court circuit (défaut de la batterie, mauvais entretien), soit le scoot a été fermé juste après la charge. La batterie a continué a dégazer de l'hydrogène dans une atmosphère confinée, et celui-ci a fait exploser le scoot. Je doute franchement que la pression soit à l'origine des dégats. Trop de pression aurait déformé le capot et provoqué une entrée d'eau + noyade. Mais explosion surrement pas.
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Heureusement "tout est bien qui finit bien" !!! Heureuse que tu t'en sois bien sorti BCW et toi aussi Maitreeeeeeeee
/me aurait bien aimé faire partie de cette session d'explo et de la formation hypo. Hélas impossible cette année, mémoire et mission de fin d'études obligent
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Jamais dit que j'étais concernéNorthSeaDiver a écrit :Tu n'avais peut-être pas le niveaujale a écrit :Bien qu'Arnaud puisse emmener plus profond...en juin c'était pas question
Par contre la rancune te bouffe la rate
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Il y avait bien une attache rapide mais Guy a voulu sauver les morceaux.
En gros, le premier réflexe est de s'équilibrer au plus vite quand tu prends 15 kg d'un coup... puis tu as le 2ème effet Kisscool avec l'hélice qui redémarre toute seule (la batterie n'a pas explosé, c'est son plastique qui s'est trouvé écrasé par les fixations)
En gros, le premier réflexe est de s'équilibrer au plus vite quand tu prends 15 kg d'un coup... puis tu as le 2ème effet Kisscool avec l'hélice qui redémarre toute seule (la batterie n'a pas explosé, c'est son plastique qui s'est trouvé écrasé par les fixations)
Avant, il était Alain Delon... mais ça, c'était avant
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Pour les curieux et aussi pour partager le retour, je vais essayer de donner toutes les infos (avec des photos).
1° D'abord les faits (tels que je m'en souviens).
2° Ensuite les observations (avec photos du machin remonté du fond et démonté sur le quai)
3° Et finalement, une hypothèse de l’incident.
1° Les faits (tel qu'on s'en souvient, on est quand même à 80)
Le scoot avait été utilisé la veille entre 15 et 41 mètres pendant 20 minutes continues. Il était bien équilibré (c'est déjà moi qui l'avait).
La batterie avait été rechargée le soir et débranchée pour la nuit.
La batterie avait été remise en place et le scoot fermé avant d'embarquer sur le bateau.
Dans l'eau, descente au scoot, rien à signaler. Stabilisation au niveau du mouillage puis bascule sur le tombant à la suite d'Alain en se faisant toujours tracter par le scoot.
Le scoot était parfaitement équilibré (sinon, je ne serais pas parti en pleine eau sur le tombant).
J'étais en train de suivre le Alain 3 mètres derrière sur le même trim.
Puis l'explosion, soudaine, et le sentiment d'être tiré par le bas sans trop comprendre ce qu'il se passait.
Par reflexe et aussi à cause du poids (entre 10 et 15 kg de poids apparent dans une main, ça laisse peu de possibilité), j’ai lâché le scoot, saisi mon inflateur gauche et envoyé la sauce tout en palmant vigoureusement (Je me suis redressé dés que je me suis senti tiré par le bas). Cela m'a permis assez rapidement de m'équilibrer.
Une fois stabilisé, on a échangé un regard avec Alain (qui avait compris que ce n'était pas son équipement qui avait provoqué la déflagration) du genre NPSFQQA, la situation is under control...
Et c'est la que je me suis de nouveau senti tiré par le bas, et en regardant entre mes jambes, j'ai vu l’hélice du scoot se remettre à tourner (alors qu'il s'était arrêté dés que je l'avais lâché).
C'est l'intervention d'Alain sur le coupe circuit qui à arrêté le monstre. Alain a du anormalement forcer pour tourner le coupe circuit.
Pendant ce temps, moi, je mettais de l'air dans ce que je pouvais (stab, étanche, parachute... non ça ce n’est pas vrai, le parachute)...
Lorsque le moteur c'est arrêté, je me suis de nouveau équilibré, on est vite remonté au mouillage (ou j'ai accroché le bidule), fin de plongée…
En passant, bi 10 séparé, tek 3 d'APEKS, trimix 16/49, j'ai mangé 150 bars sur un fut en moins de 3 minutes.
Pas d'essoufflement, ni d'effort pour ventiler mais grosse montée d'adrénaline.
http://imageshack.us/photo/my-images/97/scoot0.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
2° Les observations en regardant le bousin au retour sur le pont
- Après avoir dévissé la cloison étanche, le compartiment moteur était au 1/3 noyé.
- La tôle triangulaire supportant le pas de vis de fixation du capot est vrillé, enfoncé vers le bas.
- Les trois barres positionnant la batterie sont tordues.
- La batterie est emboutie au niveau des mâchoires de fixation de la sus dite batterie.
- Celle ci bullait légèrement au niveau des pastilles rondes des éléments.
http://imageshack.us/photo/my-images/195/scoot1.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/708/scoot2.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/838/scoot3.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/708/scoot2.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/689/scoot4.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/821/scoot5p.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
3° Hypothèse de scénario
- La pression ambiante fait subir au capot une déformation trop importante pour la résistance de celui ci (pourquoi ??? à débattre).
- Cette déformation (identique à ce qui peut se passer si on donnait un coup de masse sur la tête du machin) provoque la dislocation des parois latérales du capot (façon puzzle aux 4 coins de Paris comme dirait notre ami Blier).
- L'air s'échappe, je lâche la poignet, le scoot s'arrête et pend entre mes jambes.
- L'eau se met à envahir le compartiment moteur pas le passage de fil (ou autre).
- Cela déclenche un court-circuit actionnant le moteur sans avoir pressé la gâchette.
- Le coupe circuit me sauve la mise.
C'est ce qui nous semble le plus crédible en fonction de ce que nous avons ressenti.
1° D'abord les faits (tels que je m'en souviens).
2° Ensuite les observations (avec photos du machin remonté du fond et démonté sur le quai)
3° Et finalement, une hypothèse de l’incident.
1° Les faits (tel qu'on s'en souvient, on est quand même à 80)
Le scoot avait été utilisé la veille entre 15 et 41 mètres pendant 20 minutes continues. Il était bien équilibré (c'est déjà moi qui l'avait).
La batterie avait été rechargée le soir et débranchée pour la nuit.
La batterie avait été remise en place et le scoot fermé avant d'embarquer sur le bateau.
Dans l'eau, descente au scoot, rien à signaler. Stabilisation au niveau du mouillage puis bascule sur le tombant à la suite d'Alain en se faisant toujours tracter par le scoot.
Le scoot était parfaitement équilibré (sinon, je ne serais pas parti en pleine eau sur le tombant).
J'étais en train de suivre le Alain 3 mètres derrière sur le même trim.
Puis l'explosion, soudaine, et le sentiment d'être tiré par le bas sans trop comprendre ce qu'il se passait.
Par reflexe et aussi à cause du poids (entre 10 et 15 kg de poids apparent dans une main, ça laisse peu de possibilité), j’ai lâché le scoot, saisi mon inflateur gauche et envoyé la sauce tout en palmant vigoureusement (Je me suis redressé dés que je me suis senti tiré par le bas). Cela m'a permis assez rapidement de m'équilibrer.
Une fois stabilisé, on a échangé un regard avec Alain (qui avait compris que ce n'était pas son équipement qui avait provoqué la déflagration) du genre NPSFQQA, la situation is under control...
Et c'est la que je me suis de nouveau senti tiré par le bas, et en regardant entre mes jambes, j'ai vu l’hélice du scoot se remettre à tourner (alors qu'il s'était arrêté dés que je l'avais lâché).
C'est l'intervention d'Alain sur le coupe circuit qui à arrêté le monstre. Alain a du anormalement forcer pour tourner le coupe circuit.
Pendant ce temps, moi, je mettais de l'air dans ce que je pouvais (stab, étanche, parachute... non ça ce n’est pas vrai, le parachute)...
Lorsque le moteur c'est arrêté, je me suis de nouveau équilibré, on est vite remonté au mouillage (ou j'ai accroché le bidule), fin de plongée…
En passant, bi 10 séparé, tek 3 d'APEKS, trimix 16/49, j'ai mangé 150 bars sur un fut en moins de 3 minutes.
Pas d'essoufflement, ni d'effort pour ventiler mais grosse montée d'adrénaline.
http://imageshack.us/photo/my-images/97/scoot0.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
2° Les observations en regardant le bousin au retour sur le pont
- Après avoir dévissé la cloison étanche, le compartiment moteur était au 1/3 noyé.
- La tôle triangulaire supportant le pas de vis de fixation du capot est vrillé, enfoncé vers le bas.
- Les trois barres positionnant la batterie sont tordues.
- La batterie est emboutie au niveau des mâchoires de fixation de la sus dite batterie.
- Celle ci bullait légèrement au niveau des pastilles rondes des éléments.
http://imageshack.us/photo/my-images/195/scoot1.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/708/scoot2.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
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http://imageshack.us/photo/my-images/689/scoot4.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
http://imageshack.us/photo/my-images/821/scoot5p.jpg/" onclick="window.open(this.href);return false;
3° Hypothèse de scénario
- La pression ambiante fait subir au capot une déformation trop importante pour la résistance de celui ci (pourquoi ??? à débattre).
- Cette déformation (identique à ce qui peut se passer si on donnait un coup de masse sur la tête du machin) provoque la dislocation des parois latérales du capot (façon puzzle aux 4 coins de Paris comme dirait notre ami Blier).
- L'air s'échappe, je lâche la poignet, le scoot s'arrête et pend entre mes jambes.
- L'eau se met à envahir le compartiment moteur pas le passage de fil (ou autre).
- Cela déclenche un court-circuit actionnant le moteur sans avoir pressé la gâchette.
- Le coupe circuit me sauve la mise.
C'est ce qui nous semble le plus crédible en fonction de ce que nous avons ressenti.
Modifié en dernier par BlackColdWater le 26 sept. 2011, 08:39, modifié 1 fois.
BCW
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Re: MeuF 12 m'a tuer
content que vous vous en sortiez aussi bien et merci pour ce retour
ps : j'aurais vu ça dans un film, j'aurais pas cru
ps : j'aurais vu ça dans un film, j'aurais pas cru
aie, le gradient s'inverse !
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Re: MeuF 12 m'a tuer
En fait il nous faisait le scénario du nouveau SANCTUM et il est en train de tester la crédibilité...lamentin a écrit :ps : j'aurais vu ça dans un film, j'aurais pas cru
www.plongee-tek-formation.fr
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Re: MeuF 12 m'a tuer
j'en connais un qui pourrait adopter ce logo
http://npsfqqaltd.free.fr/logo%20vert.GIF" onclick="window.open(this.href);return false;
http://npsfqqaltd.free.fr/logo%20vert.GIF" onclick="window.open(this.href);return false;
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Re: MeuF 12 m'a tuer
vais peux être attendre avant d'en acheter un!!!!!
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Ouf, content qu'il n'y ait pas eu de conséquences plus dramatique...
« Scaphandrier, un aveugle pourrait le faire, l’emmerdant, c'est pour le chien. »
Louis de Funès
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Mouais, pourtant je lis bien sur la fiche de Suex: MOD = 80m, Test Depth = 100m.Nikolas a écrit :Faut pas dépasser la profondeur limite
Chez moi ça veut dire qu'il faut pas le prendre plus bas que 80, mais qu'il doit quand même tenir jusqu'à 100 (sans actionner les commandes).
Il me semble bien que c'est ce qui a été fait sur cette plongée.
plan the dive, dive the wreck, wreck the plan :p
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Et tu ne parles pas du coefficient de sécurité que tout fabriquant prend ... faudrait vraiment connaitre la cause ...Guilhem a écrit :Mouais, pourtant je lis bien sur la fiche de Suex: MOD = 80m, Test Depth = 100m.
- Nikolas
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Re: MeuF 12 m'a tuer
Mhm...
Il doit tenir a 80m. Un dépassement De qq mètres peut être toléré.
Hors ce scoot est dejà allé bien plus bas et la profondeur limite a déja été dépassée de + 25% Ce n'est pas parce qu'il est testé neuf a 100m que ca donne le droit de le descendre plus bas que la profondeur opérationelle en plongée, surtout après 3 ou 4 ans d'utilisation. Les matériaux vieillissent, et on ne sait pas quelles contraintes ont été appliquées dessus par les utilisateurs, notamment au niveau du serrage. Quand je vois que certains font tomber les scoots, ce qui provoque une fissuration du capot, et n'en disent rien au proprio, on est en droit de se poser des questions.
A mon avis Suex a remarquablement réagit concernant l'implosion de ce scoot qui n'est plus sous garantie. Bien mieux que ne l'aurait fait d'autres marques.
Tiens on a qu'a essayer de descendre un OSTC a 150m pour voir le resultat ou un Apollo a 90m.
Il doit tenir a 80m. Un dépassement De qq mètres peut être toléré.
Hors ce scoot est dejà allé bien plus bas et la profondeur limite a déja été dépassée de + 25% Ce n'est pas parce qu'il est testé neuf a 100m que ca donne le droit de le descendre plus bas que la profondeur opérationelle en plongée, surtout après 3 ou 4 ans d'utilisation. Les matériaux vieillissent, et on ne sait pas quelles contraintes ont été appliquées dessus par les utilisateurs, notamment au niveau du serrage. Quand je vois que certains font tomber les scoots, ce qui provoque une fissuration du capot, et n'en disent rien au proprio, on est en droit de se poser des questions.
A mon avis Suex a remarquablement réagit concernant l'implosion de ce scoot qui n'est plus sous garantie. Bien mieux que ne l'aurait fait d'autres marques.
Tiens on a qu'a essayer de descendre un OSTC a 150m pour voir le resultat ou un Apollo a 90m.
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Re: MeuF 12 m'a tuer
concernant les dépassement de contraintes, s'il y a retour à l'état initial et qu'il n'y a pas fissuration, les contraintes se relaxent (note que les contraintes se relaxent aussi lors de fissuration, mais bon).
Par contre, comme tu le dis, l'histoire du scoot est importante, notamment les serrages (on voit notamment que les points de rupture sont autour des points de serrage).
Par contre, comme tu le dis, l'histoire du scoot est importante, notamment les serrages (on voit notamment que les points de rupture sont autour des points de serrage).
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