Amelioration de filtration des vieux ou petits compresseurs
- dangue
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Amelioration de filtration des vieux ou petits compresseurs
Puisque nous sommes parti dans les compresseurs et les améliorations <D allons y.......
J'ai bien entendu les piéces pour faire ces améliorations...
Je vous invite à lire le liens suivant, trés bien expliqué sur la filtration et le fonctionnement du compresseur notamment au niveau du dernier étage lorsque le compresseur n'est pas équipé de système de maintient en pression/deverseur...
http://hlbmatos.free.fr/Compresseurs/Le ... c237186225" onclick="window.open(this.href);return false;
Ca explique comment fonctionne la filtration d'un compresseur.
Ceux qui plonge en recycleur vont y voir un grand intérêt pour la qualité du gaz qu'ils mettent dans leur bloc,pensez aux pressions partielles des gaz, mais c'est aussi important pour les CO.
Je vous fait un synthèse un peu longue de ce qui y est dit...pour ceux qui ont la flemme de lire le lien jusqu'au bout.
Filtrage des vapeurs d'huile et des odeurs.
Le filtre final est constitué de plusieurs éléments filtrant différents
Il est important de savoir que l'air doit impérativement être déshuilé avant le séchage final car l'huile a tendance à colmater les filtres suivants.
C'est la raison pour laquelle, cette partie du filtre est toujours placée au début du système de filtration finale.
L'huile est facile à piéger, que ce soit sous forme liquide, d'aérosol ou de vapeur. Depuis longtemps, on utilise le charbon actif parce qu’il est universel.
Il élimine l'huile mais aussi les solvants, les fumées, les aérosols, les hydrocarbures, l’ammoniac et les odeurs associées. Par contre, il perd beaucoup de ses propriétés en présence d’eau et produit des particules.
C’est pourquoi le Charbon actif doit toujours précédé d’un filtre pour piéger un maximum de vapeur d’eau afin que celle-ci n’imbibe pas le charbon actif, ce qui le rendrait moins efficace pour piéger les autres vapeurs.
L’huile peut également être piégée sous forme liquide ou d'aérosols avec une grande efficacité par des cartouches filtrantes en matériaux composites. Ces dernières, si elles n’offrent pas les même garanties que le charbon actif, permettent une grande autonomie, de plusieurs centaines d’heures. Dans les deux cas, l’air doit être suffisamment sec.
Filtrage de la vapeur d’eau résiduelle
On a beau presser une éponge, il y reste toujours un peu d'eau. De même, malgré les décanteurs, l'air à la sortie finale en contient toujours un peu.
Pour l'éliminer, on procède par adsorption. C’est la solution la plus courante sur les compresseurs utilisés en plongée de loisir. Elle consiste à faire passer l'air à filtrer à travers une multitude de billes d'un produit dessicatif. (Présentant une grande surface. C’est très souvent ce que l’on nomme le TAMIS MOLECULAIRE).
Les différents produits sont placés dans une tour cylindrique dans laquelle on fait passer l'air à sécher ou à déshuiler en régime turbulent pour favoriser leur fixation.
Les molécules de contaminant se fixent sur la surface du solide. C'est un phénomène purement physique lié à l’attraction et la rétention de molécules gazeuses et liquides à la surface d’un solide.
Il ne faut pas confondre l'adsorption qui est l'adhésion ou la concentration de substances dissoutes ou dispersées à la surface d'un corps avec l'absorption qui est, par exemple, celle de la lumière par l'eau.
Après l'élimination de l’huile on utilise une cartouche d’alumine activée, de gel de silice "Silicagel" ou de tamis moléculaire qui fixent bien la vapeur d’eau. L'air sec ainsi obtenu permet une filtration bien plus efficace des autres polluants.
L'inconvénient des filtres par adsorption est qu'ils se saturent rapidement en eau et ont donc une autonomie relativement faible, de 10 à 150 h suivant le débit des compresseurs et du volume de dessicatif prévu par le constructeur.
Il faut noter que l'efficacité des filtres diminue aussi avec la température, sauf pour les tamis moléculaires qui y sont moins sensibles.
Saturation des filtres
Chaque filtre est caractérisé par la quantité de polluant qu’il peut fixer. Lorsque la saturation est atteinte, le produit utilisé doit être remplacé.
Un problème peut apparaître avec certains corps qui, à la saturation, libèrent de grosses quantités du polluant qu’ils sont chargés de fixer. On dit alors qu’ils désorbent. Il ne faut donc pas attendre la saturation avant de les remplacer. (Désorber est le contraire d'adsorber)
Les tamis moléculaires par exemple, lorsqu’ils atteignent la saturation en eau, désorbent en masse, (libèrent d’un seul coup) une grosse partie des contaminants qu’ils avaient retenu, par exemple le CO2.
Filtrage et pression
Dans un compresseur, pendant le gonflage, les pressions montent d'autant plus lentement que les capacités à remplir sont importantes. Ceci peut nuire au fonctionnement de la machine, à la qualité de la filtration ainsi qu’à la durée de vie des tampons et des blocs de plongée.
En effet :
1) Certains systèmes de lubrification du dernier étage du compresseur consistent à envoyer de l'huile sous pression entre le cylindre et le piston. A la mise en marche, la pression au-dessus du piston est faible, l'huile sous pression remonte alors dans le haut du cylindre, puis vers la soupape de refoulement et se retrouve enfin dans l'air de sortie.
2) Au début du gonflage, les 2 ou 3 derniers étages ne jouent qu'un rôle de transfert. L'air s'y refroidi et une partie de la vapeur d'eau s'y condense. Il y a alors risque de grippage des pistons.
3) Toujours en début de gonflage, une bonne partie de la vapeur d'eau atteint la sortie du compresseur sans se condenser dans les bouteilles de décantation car la pression y est insuffisante. Une partie de cette vapeur d'eau va donc se fixer dans les filtres et leur durée de vie en sera réduite. Le reste va se condenser dans les tampons ou les bouteilles à charger y provoquant de l’oxydation. Cette eau peut aussi provoquer le givrage des détendeurs des plongeurs.
4) A faible pression, à débit d’air détendu égal, la vitesse de l'air dans les filtres est grande et la pression partielle des polluants est faible. Ils ont donc moins de temps et plus de difficultés pour se fixer.
5) Au démarrage, le dernier étage à piston libre est très bruyant car, n’étant pas maintenu par la pression, il vient taper sur le piston guide et la culasse tant que la pression est insuffisante.
Déverseur
Pour pallier les défauts que nous venons de voir, il faut que les pressions maximum soient atteintes, aussitôt que possible, dans les différentes parties du compresseur. C'est le rôle du déverseur appelé aussi pressuriseur ou système de maintien de pression.
Il consiste en un clapet de retenue, taré, placé à la sortie du filtrage pour maintenir en amont une pression de 100 à 250 bars. L'air ne franchit ce clapet que si la pression est suffisante.
Il fonctionne comme un déversoir sur une rivière. Tant que le niveau (ici la pression d’air) n’a pas atteint la hauteur du déversoir, l’eau ne passe pas. Mais dès que celle-ci est dépassée le débit de la rivière redevient normal. En utilisant un déverseur, la pression en amont monte très rapidement, dés la mise en marche.
En conséquence :
1) Dans le cas d'une lubrification forcée entre cylindre et piston, la forte pression repousse l'huile vers le bas du cylindre. Celle-ci ne se retrouve donc pas dans l’air de sortie.
2) L'air s'échauffe rapidement dans les cylindres et les conditions de condensation ne sont pas remplies. Il n'y a donc pas d'eau envoyée dans les étages suivants et, par conséquent, pas de risque de grippage des pistons.
3) La plus grande partie de la vapeur d'eau se condense dans les décanteurs et donc ni dans les filtres ni dans les bouteilles à charger.
4) A débit égal d’air détendu, plus la pression partielle de polluant est élevée, plus la vitesse de passage dans le filtre est lente et plus son efficacité est grande.
5) Au démarrage, la durée des claquements du piston libre, quand il y en a un, est réduite. Cette durée, quand elle excède quelques dizaines de secondes peut constituer un symptôme de disfonctionnement du déverseur ou de fuite dans le circuit d'air.
Clapets anti-retour
Pour que la montée en pression soit plus rapide, il est quelquefois préférable de ne pas purger la colonne de filtrage à chaque fois que le compresseur est arrêté, surtout si son volume est important. Ceci est obtenu en disposant un clapet anti-retour en amont, juste avant le filtre.
Le deuxième clapet anti-retour, placé après le déverseur, a pour but d'éviter de vider les bouteilles en charge quand on purge le filtre.
Remarques :
- En présence d’un déverseur en bon état, au démarrage du compresseur, on doit constater que la pression de sortie du dernier étage monte d’abord rapidement, puis plus lentement lorsque le déverseur s'ouvre et alimente les tampons ou les bouteilles.
- Par contre la pression en aval du déverseur est faible au démarrage, puis dés que la pression du déverseur est atteinte la pression suit celle de sortie du dernier étage.
- Les éléments ci-dessus sont parfois associés, de façon à faciliter la maintenance et limiter le coût.
En résumé :
Le déverseur et les clapets anti-retour protègent le compresseur, les bouteilles, les détendeurs et améliorent les performances du système de filtration ainsi que sa durée. Ils sont donc utiles sur tous les compresseurs.
Au regard de ces avantages le prix. Les compresseurs récents fait selon les régles de l’art, en sont tous équipés.Les compresseurs premiers prix de certaine marque ne le sont pas. Par contre quelques modèles anciens de très bonne qualité mécanique gagneraient à l'être.
J'ai bien entendu les piéces pour faire ces améliorations...
Je vous invite à lire le liens suivant, trés bien expliqué sur la filtration et le fonctionnement du compresseur notamment au niveau du dernier étage lorsque le compresseur n'est pas équipé de système de maintient en pression/deverseur...
http://hlbmatos.free.fr/Compresseurs/Le ... c237186225" onclick="window.open(this.href);return false;
Ca explique comment fonctionne la filtration d'un compresseur.
Ceux qui plonge en recycleur vont y voir un grand intérêt pour la qualité du gaz qu'ils mettent dans leur bloc,pensez aux pressions partielles des gaz, mais c'est aussi important pour les CO.
Je vous fait un synthèse un peu longue de ce qui y est dit...pour ceux qui ont la flemme de lire le lien jusqu'au bout.
Filtrage des vapeurs d'huile et des odeurs.
Le filtre final est constitué de plusieurs éléments filtrant différents
Il est important de savoir que l'air doit impérativement être déshuilé avant le séchage final car l'huile a tendance à colmater les filtres suivants.
C'est la raison pour laquelle, cette partie du filtre est toujours placée au début du système de filtration finale.
L'huile est facile à piéger, que ce soit sous forme liquide, d'aérosol ou de vapeur. Depuis longtemps, on utilise le charbon actif parce qu’il est universel.
Il élimine l'huile mais aussi les solvants, les fumées, les aérosols, les hydrocarbures, l’ammoniac et les odeurs associées. Par contre, il perd beaucoup de ses propriétés en présence d’eau et produit des particules.
C’est pourquoi le Charbon actif doit toujours précédé d’un filtre pour piéger un maximum de vapeur d’eau afin que celle-ci n’imbibe pas le charbon actif, ce qui le rendrait moins efficace pour piéger les autres vapeurs.
L’huile peut également être piégée sous forme liquide ou d'aérosols avec une grande efficacité par des cartouches filtrantes en matériaux composites. Ces dernières, si elles n’offrent pas les même garanties que le charbon actif, permettent une grande autonomie, de plusieurs centaines d’heures. Dans les deux cas, l’air doit être suffisamment sec.
Filtrage de la vapeur d’eau résiduelle
On a beau presser une éponge, il y reste toujours un peu d'eau. De même, malgré les décanteurs, l'air à la sortie finale en contient toujours un peu.
Pour l'éliminer, on procède par adsorption. C’est la solution la plus courante sur les compresseurs utilisés en plongée de loisir. Elle consiste à faire passer l'air à filtrer à travers une multitude de billes d'un produit dessicatif. (Présentant une grande surface. C’est très souvent ce que l’on nomme le TAMIS MOLECULAIRE).
Les différents produits sont placés dans une tour cylindrique dans laquelle on fait passer l'air à sécher ou à déshuiler en régime turbulent pour favoriser leur fixation.
Les molécules de contaminant se fixent sur la surface du solide. C'est un phénomène purement physique lié à l’attraction et la rétention de molécules gazeuses et liquides à la surface d’un solide.
Il ne faut pas confondre l'adsorption qui est l'adhésion ou la concentration de substances dissoutes ou dispersées à la surface d'un corps avec l'absorption qui est, par exemple, celle de la lumière par l'eau.
Après l'élimination de l’huile on utilise une cartouche d’alumine activée, de gel de silice "Silicagel" ou de tamis moléculaire qui fixent bien la vapeur d’eau. L'air sec ainsi obtenu permet une filtration bien plus efficace des autres polluants.
L'inconvénient des filtres par adsorption est qu'ils se saturent rapidement en eau et ont donc une autonomie relativement faible, de 10 à 150 h suivant le débit des compresseurs et du volume de dessicatif prévu par le constructeur.
Il faut noter que l'efficacité des filtres diminue aussi avec la température, sauf pour les tamis moléculaires qui y sont moins sensibles.
Saturation des filtres
Chaque filtre est caractérisé par la quantité de polluant qu’il peut fixer. Lorsque la saturation est atteinte, le produit utilisé doit être remplacé.
Un problème peut apparaître avec certains corps qui, à la saturation, libèrent de grosses quantités du polluant qu’ils sont chargés de fixer. On dit alors qu’ils désorbent. Il ne faut donc pas attendre la saturation avant de les remplacer. (Désorber est le contraire d'adsorber)
Les tamis moléculaires par exemple, lorsqu’ils atteignent la saturation en eau, désorbent en masse, (libèrent d’un seul coup) une grosse partie des contaminants qu’ils avaient retenu, par exemple le CO2.
Filtrage et pression
Dans un compresseur, pendant le gonflage, les pressions montent d'autant plus lentement que les capacités à remplir sont importantes. Ceci peut nuire au fonctionnement de la machine, à la qualité de la filtration ainsi qu’à la durée de vie des tampons et des blocs de plongée.
En effet :
1) Certains systèmes de lubrification du dernier étage du compresseur consistent à envoyer de l'huile sous pression entre le cylindre et le piston. A la mise en marche, la pression au-dessus du piston est faible, l'huile sous pression remonte alors dans le haut du cylindre, puis vers la soupape de refoulement et se retrouve enfin dans l'air de sortie.
2) Au début du gonflage, les 2 ou 3 derniers étages ne jouent qu'un rôle de transfert. L'air s'y refroidi et une partie de la vapeur d'eau s'y condense. Il y a alors risque de grippage des pistons.
3) Toujours en début de gonflage, une bonne partie de la vapeur d'eau atteint la sortie du compresseur sans se condenser dans les bouteilles de décantation car la pression y est insuffisante. Une partie de cette vapeur d'eau va donc se fixer dans les filtres et leur durée de vie en sera réduite. Le reste va se condenser dans les tampons ou les bouteilles à charger y provoquant de l’oxydation. Cette eau peut aussi provoquer le givrage des détendeurs des plongeurs.
4) A faible pression, à débit d’air détendu égal, la vitesse de l'air dans les filtres est grande et la pression partielle des polluants est faible. Ils ont donc moins de temps et plus de difficultés pour se fixer.
5) Au démarrage, le dernier étage à piston libre est très bruyant car, n’étant pas maintenu par la pression, il vient taper sur le piston guide et la culasse tant que la pression est insuffisante.
Déverseur
Pour pallier les défauts que nous venons de voir, il faut que les pressions maximum soient atteintes, aussitôt que possible, dans les différentes parties du compresseur. C'est le rôle du déverseur appelé aussi pressuriseur ou système de maintien de pression.
Il consiste en un clapet de retenue, taré, placé à la sortie du filtrage pour maintenir en amont une pression de 100 à 250 bars. L'air ne franchit ce clapet que si la pression est suffisante.
Il fonctionne comme un déversoir sur une rivière. Tant que le niveau (ici la pression d’air) n’a pas atteint la hauteur du déversoir, l’eau ne passe pas. Mais dès que celle-ci est dépassée le débit de la rivière redevient normal. En utilisant un déverseur, la pression en amont monte très rapidement, dés la mise en marche.
En conséquence :
1) Dans le cas d'une lubrification forcée entre cylindre et piston, la forte pression repousse l'huile vers le bas du cylindre. Celle-ci ne se retrouve donc pas dans l’air de sortie.
2) L'air s'échauffe rapidement dans les cylindres et les conditions de condensation ne sont pas remplies. Il n'y a donc pas d'eau envoyée dans les étages suivants et, par conséquent, pas de risque de grippage des pistons.
3) La plus grande partie de la vapeur d'eau se condense dans les décanteurs et donc ni dans les filtres ni dans les bouteilles à charger.
4) A débit égal d’air détendu, plus la pression partielle de polluant est élevée, plus la vitesse de passage dans le filtre est lente et plus son efficacité est grande.
5) Au démarrage, la durée des claquements du piston libre, quand il y en a un, est réduite. Cette durée, quand elle excède quelques dizaines de secondes peut constituer un symptôme de disfonctionnement du déverseur ou de fuite dans le circuit d'air.
Clapets anti-retour
Pour que la montée en pression soit plus rapide, il est quelquefois préférable de ne pas purger la colonne de filtrage à chaque fois que le compresseur est arrêté, surtout si son volume est important. Ceci est obtenu en disposant un clapet anti-retour en amont, juste avant le filtre.
Le deuxième clapet anti-retour, placé après le déverseur, a pour but d'éviter de vider les bouteilles en charge quand on purge le filtre.
Remarques :
- En présence d’un déverseur en bon état, au démarrage du compresseur, on doit constater que la pression de sortie du dernier étage monte d’abord rapidement, puis plus lentement lorsque le déverseur s'ouvre et alimente les tampons ou les bouteilles.
- Par contre la pression en aval du déverseur est faible au démarrage, puis dés que la pression du déverseur est atteinte la pression suit celle de sortie du dernier étage.
- Les éléments ci-dessus sont parfois associés, de façon à faciliter la maintenance et limiter le coût.
En résumé :
Le déverseur et les clapets anti-retour protègent le compresseur, les bouteilles, les détendeurs et améliorent les performances du système de filtration ainsi que sa durée. Ils sont donc utiles sur tous les compresseurs.
Au regard de ces avantages le prix. Les compresseurs récents fait selon les régles de l’art, en sont tous équipés.Les compresseurs premiers prix de certaine marque ne le sont pas. Par contre quelques modèles anciens de très bonne qualité mécanique gagneraient à l'être.
Pour être le meilleur, il suffit parfois que les autres soient moins bons
- LGF
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
C'est intéressant et expliqué simplement même pour une burne en mécanique comme moi!
Merci beaucoup
Merci beaucoup
- on-off
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- Recycleur : Ça vient, doucement!
- Localisation : Martigues 13
Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Que dire de plus .....
Merci Maître
Merci Maître
Vive l'étrier 300 bars ...
- Christophe 38
- Jeune retraité
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- Localisation : de retour à Mayotte ? (ter)
Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
que dire ?
merci Daniel
ce topic gagnerait à rester en tete de discussion pour les copains qui veulent en savoir plus..
merci Daniel
ce topic gagnerait à rester en tete de discussion pour les copains qui veulent en savoir plus..
la pétition : [url]http://minilien.fr/a0lllj[/url]
le blog : [url]http://normenitroxm26.over-blog.fr[/url] les autres arguments, en dessous
le blog : [url]http://normenitroxm26.over-blog.fr[/url] les autres arguments, en dessous
- Poulpy
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Un truc m'étonne, tu dit que le charbon piège l'huile et que le tami n'aime pas l'huile, hors sur le plan de ton lien le tami est monté en 1er avant le charbon !
Ques qui m'a échappé ?
Quel est selon toi le meilleur empilage entre avec du charbon, de l'alumine et du tami ?
Ques qui m'a échappé ?
Quel est selon toi le meilleur empilage entre avec du charbon, de l'alumine et du tami ?
- dangue
- Pied Nickelé
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Idéalement, dans le sens de passagePoulpy a écrit :Un truc m'étonne, tu dit que le charbon piège l'huile et que le tami n'aime pas l'huile, hors sur le plan de ton lien le tami est monté en 1er avant le charbon !
Ques qui m'a échappé ?
Quel est selon toi le meilleur empilage entre avec du charbon, de l'alumine et du tami ?
Tamis moléculaire ( pour la flotte), Charbon actif ( pour les vapeurs d'huile, et autre odeurs) , Tamis moléculaire( pour finir de piéger la flotte qui aurait pu passer, car rien n'est parfait), et Hopcalite (pour transformer le CO en CO2) .
Le tamis moléculaire n'aime pas l'huile car une fois recouvert d'huile il ne piége plus l'eau. Là on parle d'un compresseur un peu a bout de souffle et qui envoie vraiment beaucoup d'huile dans le filtre.
Pour être le meilleur, il suffit parfois que les autres soient moins bons
- Poulpy
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Ok ça le semble logique et c'est comme ça que je charge mon surfiltre (sans l'hopcalite normalement).dangue a écrit :Idéalement, dans le sens de passagePoulpy a écrit :Un truc m'étonne, tu dit que le charbon piège l'huile et que le tami n'aime pas l'huile, hors sur le plan de ton lien le tami est monté en 1er avant le charbon !
Ques qui m'a échappé ?
Quel est selon toi le meilleur empilage entre avec du charbon, de l'alumine et du tami ?
Tamis moléculaire ( pour la flotte), Charbon actif ( pour les vapeurs d'huile, et autre odeurs) , Tamis moléculaire( pour finir de piéger la flotte qui aurait pu passer, car rien n'est parfait), et Hopcalite (pour transformer le CO en CO2) .
Le tamis moléculaire n'aime pas l'huile car une fois recouvert d'huile il ne piége plus l'eau. Là on arle d'un compresseur un peu a bout de souffle et qui envoie vraiment beaucoup d'huile dans le filtre.
- dangue
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Le sur filtre est là pour palier à une défaillance du filtre du compresseur et principalement pour éviter la polution des blocs O2 clean par des vapeurs d'huile.Poulpy a écrit :
Ok ça le semble logique et c'est comme ça que je charge mon surfiltre (sans l'hopcalite normalement).
Dans le sur filtre , en comparaison du filtre du compresseur, je chargerais moins de TM et davantage de CA, et pas besoin de TM aprés le CA.. dans la mesure ou le compresseur fonctionne correctement et que tu surveilles ton compresseur.
Pour un sur filtre utilisé à droite/à gauche même chargement que sur un filtre de compresseur..
Pour être le meilleur, il suffit parfois que les autres soient moins bons
- Poulpy
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
J'essai d'utiliser mon sur filtre systématique pour le gonflage de mes tous bloc, surtout en déplacement, c'est forcément un plus.dangue a écrit :Le sur filtre est là pour palier à une défaillance du filtre du compresseur et principalement pour éviter la polution des blocs O2 clean par des vapeurs d'huile.Poulpy a écrit :
Ok ça le semble logique et c'est comme ça que je charge mon surfiltre (sans l'hopcalite normalement).
Dans le sur filtre , en comparaison du filtre du compresseur, je chargerais moins de TM et davantage de CA, et pas besoin de TM aprés le CA.. dans la mesure ou le compresseur fonctionne correctement et que tu surveilles ton compresseur.
Pour un sur filtre utilisé à droite/à gauche même chargement que sur un filtre de compresseur..
- dangue
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Trés important pour ceux qui gonflent en ville , ou avec un compresseur à moteur thermique...Pensez au CO et lorsqu'il y en a dans le bloc, à sa pression partielle sous l'eau......( important pour les recycleurs, la chaux ne le piége pas)
Normalement tous les compresseur avec moteur thermique sont équipés de cartouche avec Hopcalyte....qui va transformer le CO en CO2....
Pensez aussi que Tamis moléculaire, Charbon actif, hopcalyte font leur boulot dés la mise à l'air libre. Un de ces produits dans un bidon entamé depuis un moment verra son efficacité diminuée de ""un peu à beaucoup"" ..
Evitez dans la mesure du possible de trop stocker d'avance, préférez les conditionnements en sachet plastique qui ont été au préalable mis sous vide... les bidons ..bof/bof..... si vous avez un peu de vieux stock à"" l'air libre"", passez le dans le four de la cuisine à haute température ( 250/300°C) , mieux si vous avez une pompe à vide, laissez sous vide tant que la pression n'est pas stabilisée..ça va le sécher de l'eau qu'il pourrait contenir,et ensuite stockez rapidement dans un sachet plastique soudé ou mieux sous vide ...
Tant que vous n'avez pas de vanne de maintient en pression du filtre sur votre compresseur, lors du début de gonflage d'un bloc vide ou avec peu de pression, et pour avoir un gaz presque parfaitement filtré:
Laissez le compresseur atteindre au moins 150 bar avant d'ouvrir le robinet du bloc, et n'ouvrez que trés peu le robinet pour essayer de maintenir 140/150 bar dans le filtre du compresseur . <D pas trés évident à faire ..
Normalement tous les compresseur avec moteur thermique sont équipés de cartouche avec Hopcalyte....qui va transformer le CO en CO2....
Pensez aussi que Tamis moléculaire, Charbon actif, hopcalyte font leur boulot dés la mise à l'air libre. Un de ces produits dans un bidon entamé depuis un moment verra son efficacité diminuée de ""un peu à beaucoup"" ..
Evitez dans la mesure du possible de trop stocker d'avance, préférez les conditionnements en sachet plastique qui ont été au préalable mis sous vide... les bidons ..bof/bof..... si vous avez un peu de vieux stock à"" l'air libre"", passez le dans le four de la cuisine à haute température ( 250/300°C) , mieux si vous avez une pompe à vide, laissez sous vide tant que la pression n'est pas stabilisée..ça va le sécher de l'eau qu'il pourrait contenir,et ensuite stockez rapidement dans un sachet plastique soudé ou mieux sous vide ...
Tant que vous n'avez pas de vanne de maintient en pression du filtre sur votre compresseur, lors du début de gonflage d'un bloc vide ou avec peu de pression, et pour avoir un gaz presque parfaitement filtré:
Laissez le compresseur atteindre au moins 150 bar avant d'ouvrir le robinet du bloc, et n'ouvrez que trés peu le robinet pour essayer de maintenir 140/150 bar dans le filtre du compresseur . <D pas trés évident à faire ..
Pour être le meilleur, il suffit parfois que les autres soient moins bons
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- PVI guru
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Re: Amelioration de filtration des vieux ou petits compresse
Bonsoir
Peut on remplacer le tamis moléculaire par de l`alumine activée tel que décrit dans l`article de hbl sans risque particulier ?
Qu`est ce qui différencie les 2 produits ( l`un semble capter l`eau et le CO2 alors que l`autre l`eau uniquement )
Y` a t`il d`autres particularités ?
Merci et a plus tard
Peut on remplacer le tamis moléculaire par de l`alumine activée tel que décrit dans l`article de hbl sans risque particulier ?
Qu`est ce qui différencie les 2 produits ( l`un semble capter l`eau et le CO2 alors que l`autre l`eau uniquement )
Y` a t`il d`autres particularités ?
Merci et a plus tard
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