RETEX ( sommaire) DIVERTUG DT 12
Posté : 08 févr. 2020, 19:18
Hello,
Dés mon passage au recyclo – avec une trainée d’enclumes attelées à un congélateur – le scoot m’a semblé un accessoire pertinent. D’autant plus lorsque je me livre à l'un de mes vices favoris : le solo sans sécu de surface…
Et donc, recherche d’un engin pouvant être embarqué en double (spare + binômette favorite) sur le canot. Avec un encombrement / poids + un temps / ampérage de recharge ad hoc. CAD sans avoir à faire appel à Impérial Levage pour le charger à bord ni cramer l’onduleur embarqué ou flinguer les batteries de servitudes.
Et ce, pour une utilisation « loisir mer » aux fins de contrer le courant / rejoindre un tombant à partir du mouillage / à partir d’un largage « au large » rejoindre le relief pour y faire ma déco plutôt que de rester suspendu comme une andouille sous le canot pendant des plombes / balader en mode « tarlouze ».
La consultation de la production des fabricants notoires me laissa un tantinet pantois : à peine moins longs qu’un Sous-marin Nucléaire d’Attaque, à peine moins lourds qu’un camion benne à minerai de nickel, et d’un prix tout à fait indécent en regard du salaire médian d’un mineur de fond chinois employé dans une mine de charbon clandestine. Même si par ailleurs justifié en regard du nombre de packs Li-Ion, de l’électronique embarquée ou de la réalisation du corps en Delrin ou fibre de carbone.
Et donc « stand by » avec un gros travail de perfectionnement de mon frog-kick.
Jusqu’à ce que mon binôme préféré – avec son habituelle sagacité – attire mon attention sur les « nouveaux » DIVERTUG made in Spain.
Consultation de leur site et Bingo immédiat pour le DT 12 !
Sur le « papier » l’idéal pour mon usage :
Prof max : 130 m / Li-Ion 12 V/ 300Wh / 220V-2.0 A / 2 Vits / L x l x h : 440 / 310/ 400 mms / Poids : 10 kgs.
Et 1490 € +FDP !!!
Tarif qui rendra superfétatoire le braquage de Mammies à la sortie de la Poste venues toucher leur mandat. Ce qui me réjouis vraiment, à mon âge, je courre moins vite et m’essouffle prématurément.
Commande immédiate d’un premier pour essai auprès de l’excellent Nicolas SEKSIK de Tek Plongée Marseille et réception en moins d’une semaine.
A l’ouverture du carton, si l’engin est - sans surprise - moulé en toutenplastoc - y compris l’hélice - il apparaît suffisamment rigide. Notamment le carter d’hélice et ses trois jambes de maintien.
Le système de fermeture de l’ogive à vis centrale est simplissime. Portée et joint O semblent correctement dimensionnés. Je suis juste un poil dubitatif sur la fixation du pack batterie et des masselottes de lest par Velcro… Avec les vibrations et les chocs induits par le canot, je ne suis pas certain que cela reste bien sagement en place… A vérifier.
Ce que je vérifie par contre – aussi immédiatement que positivement – c’est le poids / encombrement « ridicule » du binz. Je récupère deux des demi-formes de transport en mousse, les jette dans un sac à la taille ad hoc et le machin rentre dedans bien calé. Transport / chargement / déchargement évidents. Tant dans le Berlingo "dive mobile" qu’à bord. Pour l’instant, cela restera ainsi sur le canot. Par la suite - avec le second - je ferai un double ber pour transport horizontal sous le leaning post. Et cela prendra moins de place qu’un Suex XK1 et son anatomie d’ICBM.
Configuration / conditions d’essai :
Vêtement sec néo compressé 4 mms ND / Inspi en frame PLDT + 2 lits alu latéral d’équilibrage + canister lampe GF + 4 CarbonDive 6.8 lits.
Courant : +/- 1.5 knt.
Propulsion / vitesse :
N’ayant pas pris la peine (inutile AMHA dans mon programme d’utilisation) de mesurer une distance de référence pour y effectuer des mesures de temps, les éléments suivants demeurent dans la subjectivité piffométrique au doigt mouillé. En Med, et même en hiver, sur des RT de 120’, les gants étanches ne s’imposent pas.
Contre le courant, en vitesse « lente », la progression est plus que « faiblarde » dans cette config « lourde ». En « rapide », elle est sensiblement égale à la vitesse « lente » sans courant. Qui - AMHA - est tout à fait « suffisante » pour rejoindre un site de plonge ou de déco. En « rapide », ça drope et tire « gentiment » sur les reins même en peaufinant le réglage leash / ceinture / sous-cutale. Pour des A/R de 30 mns chaque en continu, des vitesses intermédiaires seraient les bienvenues aux fins de soulager les lombaires, mais bon, à ce tarif là … Je vais plutôt retravailler mon gainage et m’offrir quelques bonnes bouteilles de pif.
Autonomie batterie :
Les 60 / 90 mns annoncés semblent "corrects" ayant dépassé les 60 mns en usage mixte sur les deux vitesses avec une répartition 2/3 lent, 1/3 rapide. Sans épuiser la batterie. Mais en se niquant déjà un peu les reins tout de même … Bien suffisant donc, dans l’usage sus énoncé.
Fiabilité / longévité :
Avec une vingtaine d’heures d’utilisation à peine, rien à dire encore à ce sujet. Sinon qu’il n’a pas « fait » une seule goutte.
En conclusion :
Avec mon programme, ses poids / encombrement / prix et une batterie donnée pour 250 cycles, c’est le « joujou extra » qui fait parfaitement le job.
Et indépendamment de son côté « utile » ( courant / translation sur site ou vers déco) je m’esbaudis à me fader des plonges entières à faire du « proximity cruise » à vitesse rapide au ras des tombants, à passer des tonneaux barriqués et à faire demi-tour en envoyant des Split S, Immelmann et autres Demi Huit Cubain Inverse. Mais il faut bien avouer que je demeure un « grand malade » …
Gilles.
Dés mon passage au recyclo – avec une trainée d’enclumes attelées à un congélateur – le scoot m’a semblé un accessoire pertinent. D’autant plus lorsque je me livre à l'un de mes vices favoris : le solo sans sécu de surface…
Et donc, recherche d’un engin pouvant être embarqué en double (spare + binômette favorite) sur le canot. Avec un encombrement / poids + un temps / ampérage de recharge ad hoc. CAD sans avoir à faire appel à Impérial Levage pour le charger à bord ni cramer l’onduleur embarqué ou flinguer les batteries de servitudes.
Et ce, pour une utilisation « loisir mer » aux fins de contrer le courant / rejoindre un tombant à partir du mouillage / à partir d’un largage « au large » rejoindre le relief pour y faire ma déco plutôt que de rester suspendu comme une andouille sous le canot pendant des plombes / balader en mode « tarlouze ».
La consultation de la production des fabricants notoires me laissa un tantinet pantois : à peine moins longs qu’un Sous-marin Nucléaire d’Attaque, à peine moins lourds qu’un camion benne à minerai de nickel, et d’un prix tout à fait indécent en regard du salaire médian d’un mineur de fond chinois employé dans une mine de charbon clandestine. Même si par ailleurs justifié en regard du nombre de packs Li-Ion, de l’électronique embarquée ou de la réalisation du corps en Delrin ou fibre de carbone.
Et donc « stand by » avec un gros travail de perfectionnement de mon frog-kick.
Jusqu’à ce que mon binôme préféré – avec son habituelle sagacité – attire mon attention sur les « nouveaux » DIVERTUG made in Spain.
Consultation de leur site et Bingo immédiat pour le DT 12 !
Sur le « papier » l’idéal pour mon usage :
Prof max : 130 m / Li-Ion 12 V/ 300Wh / 220V-2.0 A / 2 Vits / L x l x h : 440 / 310/ 400 mms / Poids : 10 kgs.
Et 1490 € +FDP !!!
Tarif qui rendra superfétatoire le braquage de Mammies à la sortie de la Poste venues toucher leur mandat. Ce qui me réjouis vraiment, à mon âge, je courre moins vite et m’essouffle prématurément.
Commande immédiate d’un premier pour essai auprès de l’excellent Nicolas SEKSIK de Tek Plongée Marseille et réception en moins d’une semaine.
A l’ouverture du carton, si l’engin est - sans surprise - moulé en toutenplastoc - y compris l’hélice - il apparaît suffisamment rigide. Notamment le carter d’hélice et ses trois jambes de maintien.
Le système de fermeture de l’ogive à vis centrale est simplissime. Portée et joint O semblent correctement dimensionnés. Je suis juste un poil dubitatif sur la fixation du pack batterie et des masselottes de lest par Velcro… Avec les vibrations et les chocs induits par le canot, je ne suis pas certain que cela reste bien sagement en place… A vérifier.
Ce que je vérifie par contre – aussi immédiatement que positivement – c’est le poids / encombrement « ridicule » du binz. Je récupère deux des demi-formes de transport en mousse, les jette dans un sac à la taille ad hoc et le machin rentre dedans bien calé. Transport / chargement / déchargement évidents. Tant dans le Berlingo "dive mobile" qu’à bord. Pour l’instant, cela restera ainsi sur le canot. Par la suite - avec le second - je ferai un double ber pour transport horizontal sous le leaning post. Et cela prendra moins de place qu’un Suex XK1 et son anatomie d’ICBM.
Configuration / conditions d’essai :
Vêtement sec néo compressé 4 mms ND / Inspi en frame PLDT + 2 lits alu latéral d’équilibrage + canister lampe GF + 4 CarbonDive 6.8 lits.
Courant : +/- 1.5 knt.
Propulsion / vitesse :
N’ayant pas pris la peine (inutile AMHA dans mon programme d’utilisation) de mesurer une distance de référence pour y effectuer des mesures de temps, les éléments suivants demeurent dans la subjectivité piffométrique au doigt mouillé. En Med, et même en hiver, sur des RT de 120’, les gants étanches ne s’imposent pas.
Contre le courant, en vitesse « lente », la progression est plus que « faiblarde » dans cette config « lourde ». En « rapide », elle est sensiblement égale à la vitesse « lente » sans courant. Qui - AMHA - est tout à fait « suffisante » pour rejoindre un site de plonge ou de déco. En « rapide », ça drope et tire « gentiment » sur les reins même en peaufinant le réglage leash / ceinture / sous-cutale. Pour des A/R de 30 mns chaque en continu, des vitesses intermédiaires seraient les bienvenues aux fins de soulager les lombaires, mais bon, à ce tarif là … Je vais plutôt retravailler mon gainage et m’offrir quelques bonnes bouteilles de pif.
Autonomie batterie :
Les 60 / 90 mns annoncés semblent "corrects" ayant dépassé les 60 mns en usage mixte sur les deux vitesses avec une répartition 2/3 lent, 1/3 rapide. Sans épuiser la batterie. Mais en se niquant déjà un peu les reins tout de même … Bien suffisant donc, dans l’usage sus énoncé.
Fiabilité / longévité :
Avec une vingtaine d’heures d’utilisation à peine, rien à dire encore à ce sujet. Sinon qu’il n’a pas « fait » une seule goutte.
En conclusion :
Avec mon programme, ses poids / encombrement / prix et une batterie donnée pour 250 cycles, c’est le « joujou extra » qui fait parfaitement le job.
Et indépendamment de son côté « utile » ( courant / translation sur site ou vers déco) je m’esbaudis à me fader des plonges entières à faire du « proximity cruise » à vitesse rapide au ras des tombants, à passer des tonneaux barriqués et à faire demi-tour en envoyant des Split S, Immelmann et autres Demi Huit Cubain Inverse. Mais il faut bien avouer que je demeure un « grand malade » …
Gilles.